Super User
Tuesday, 29 September 2020 13:09

Consultation

Le Choix d'un commissaire aux comptes pour les exercices : 2020-2022

Sunday, 09 August 2020 09:36

Chaîne Youtube

Retrouvez nos vidéos sur la chaîne Youtube 

documentaires, films, conférences

 

Sunday, 17 May 2020 09:46

La robe de mariée à Tlemcen

Le costume nuptial de la mariée de Tlemcen a été inscrit en 2012 sur les listes de l’Unesco comme patrimoine culturel immatériel de l’humanité.

La tenue féminine et tout le rituel nuptial de mariage ont été inscrits, pour l’authenticité culturelle et cultuelle de ce qu’ils comportent et l’apport historique civilisationnel qu’ils apportent, réunissant des aspects du prodigieux passé de la ville rarement assemblés dans un événement aussi personnel et aussi festif.

La fête commence chez les parents de la fille. Dès le matin, la mariée est soumise à une somme de rituels qu’elle doit accomplir avant de rejoindre le domicile conjugal : des rites de passage pour protéger sa pureté, pour assurer le bonheur…

Tlemcen, une ville jalouse de son patrimoine, fait le nécessaire pour garantir cette inscription et lui donner sens. Un musée d’interprétation à el-Mechouar, assure la conservation des robes traditionnelles mais aussi l’authenticité du vrai « qarftan » et une chambre de l’artisanat qui associe ses efforts à ceux des associations très impliquées pour mener ensemble la guerre à la contrefaçon.

Le film raconte l’aventure du qarftan et les différents rites qui se pratiquent durant le mariage.

Sunday, 17 May 2020 09:39

Majboud

Majboud, fetla, des broderies en fil doré, un travail artisanal exclusivement manuel pratiqué et répandu dans toutes les régions notamment dans le Nord du pays. Une tenue finalisée qui passe par plusieurs étapes et constitue à chaque fois une entreprise à plusieurs niveaux de réalisation :

-  Une personne procède à la coupe du vêtement, un tissu de couleur, le grenat étant le plus utilisé, mais il existe aussi en mauve, noir, vert ou bleu.

-  Une autre fournit le dessin (rcham) et le support (fardh) en cuir fin, en carton, ou en kraft à fixer sur le tissu, découpé en fonction des choix de la couturière en accord avec la cliente.

-  Une troisième réalise la broderie en fil doré ou argenté.

Puis le travail repart vers la première personne qui finalise l’ouvrage qui peut durer de 4 à 6 mois. Un vrai chef-d’œuvre.

Les motifs : les dessins sont diversifiés, généralement inspirés de la nature, animaux (paon) ou fleurs (œillets). La disposition est généralement symétrique sur les vestes et sur les robes. Les motifs commencent par un nœud à partir des deux pointes-avant ou du centre en bas, et montent pour se rejoindre derrière le cou.

Al-Fatla est une autre forme de broderie, moins couteuse et moins complexe, qui se fait aussi sur du velours. Le fil est plus épais et se coud directement sur le tissu, mais ça produit d’autres chefs-d’œuvre.

 Comme pour tous les rites de passage, les tenues brodées sont accompagnées de légendes, en fonction de l’événement et de la région. La liste est longue.

Le malouf est le répertoire de la musique arabo-andalouse de Constantine. Influencée à l'origine par l'école de Séville, et plus tard, par la musique ottomane, elle est constituée de Noubas.

Même si la présence ottomane en Algérie a duré plusieurs siècles, quelques régions seulement ont bénéficié de ses biens faits artistiques et son influence sur la musique de Constantine est visible.

Il s'agit du bachraf (ouverture instrumentale qui tient la place de la touchia dans le malouf). C'est peut-être subtile pour un profane, mais les Constantinois savent faire la différence entre un bashraf de l'école de Constantine basé sur les modes andalous et un bashraf turc comme le "mahor".

Les noubas du malouf constantinois sont : Nouba Dhil, Nouba Maya, Nouba Mezmoum, Nouba M'jenba, Nouba Rasd dhil, Nouba Reml maya, Nouba Reml, Nouba Sika, Nouba Zidane, Nouba H'sine saba (h'sine transposé sur le mi).   

 

Le malouf a gagné tout le Nord-est de l'Algérie : Annaba, Collo, Guelma et même un peu le sud comme Biskra. On peut citer quelques maitres :

H'mida ben Lamssabah (1810-1905)
Nassim Boukebous - moitié du XIXème siècle
Mohamed Melouk - fin du XIXème siècle
Bestandji Ahmed - 1875/1946
Bestandji Abdelkerim - 1886/1940
Benlamri Larbi - 1890/1966
Baba Alaoua Bentabal - 1890/12-08-1976
Kara Beghli Abdelrahman (dit baba oubaid adou) - 1886/1956
Omar Chnouffi (dit chakleb) - 1857/1964
Tahar Benlamrabat - 1898/1947
Tahar ben Kertoussa - 1881/1946
Ali Khodja Ali (dit si h'souna) - 1856/1971
Berachi Mamar - 1904/1981
Toumi Siaf Abdelkader - 1906/2005

Abderrahmane Karabaghli,

Mohamed El Kourd, 

Mohamed Tahar Fergani, 

Cheikh Raymond, 

Abdelmoumen Bentobbal,

Ahcène El Annabi,

Simone Tamar,

Mustapha Remli.

Il existe à Constantine un autre genre musical majeur, aussi ancien que la nouba, connu sous la dénomination de Zjoul (propre à l'école de Constantine et non interprétés dans la nouba), dont les thèmes des Zjoul ont trait à la nature.

 

Les Chouyoukh du Malouf

 

Cheikh Hamou Gergani père de Tahar Fergani

Wednesday, 13 May 2020 22:21

La chanson raï

L’aventure du Raï à commencé, vers la fin du 18e siècle, dans la vie pastorale des bergers qui venaient du sud-ouest, longeant oued Saïda en passant par Sidi-Belabes jusqu’à Oran pour vendre leur troupeaux, plusieurs fois par an et organisaient des soirées dans leur campement de nuit. On l’appelait l’aaroubi ou al-bédoui.

Il est l'œuvre  de bardes  de "chouyoukh". Puis sont venues les "chaykhat" dans les années 1930. Elles constituent la première révolution dans l'expression artistique en Algérie. A partir des années 1970, une seconde révolution va faire évoluer le chant aaroubi en raï et l’ouvrir aux jeunes "chab" et "chabbat" qui lui donneront à terme sa dimension nationale puis internationale. L’arrivée des maisons d’édition, des cassettes et des enregistrements ne sont pas étrangers à ce succès.

Comme le chaâbi, le raï, est interprété en langue locale parlée du vécu quotidien. L’orchestre était d’abord rudimentaire, qasba et guellal. Mais son ouverture inclut l’introduction de toutes sortes d’instruments sonores, jusqu’à la guitare électrique, le synthétiseur et la boite à rythmes.

Seulement, le raï est socialement et officiellement stigmatisé. Imposant des codes transgressifs et subversifs, en chantant le non-dit et en rejetant tout ce qui est courtois et conventionnel, il est vu comme synonyme de la déboche, qui se réclame de l’ivresse, le corps, le désir, l'amour et la liberté d'aimer. C’est en périphérie de la vie sociale qu’il évolue. Même si, subséquemment, il glorifie Dieu et les awliya’, ça ne suffit à le créditer. Ce n’est que vers les années 1980 qu’il sera admis dans les canaux de communication officiels. C’est donc sans nous et malgré nous, qu’il devient international. Il sera officiellement réintroduit en Algérie par l’organisation du festival du Raï.

Voici deux modèles de Raï ancien et moderne

https://www.youtube.com/watch?v=hzWMf7p67Xw

Wednesday, 13 May 2020 22:20

Achouiq

Achouiq est le chant des femmes kabyles, qui se pratique à peu près de la même façon depuis plusieurs siècles. C’est un a capella qui ne nécessite aucun instrument, juste en tapant des mains, même si à l’Est de la kabylie, certains utilisent le bendir, plus comme un instrument ritualisé que pour la musique.

Achouiq accompagne la vie dans ses joies et ses souffrances, dans le travail et le repos, dans la solitude et la compagnie. C’est l’air du chant qui donne le ton, pour exprimer une réalité ou symboliser un non dit. Il y a un achouiq pour chaque situation.

Ahiha exprime la joie. Il se compose à son tour de plusieurs sous-ensembles : Achouiq n’Tlalith se chante pour la naissance d’un bébé. Azouzen se dit pour endormir l’enfant, Ashtaddou pour faire jouer son enfant (ou faire danser : açarqass), thourarine sont des chansonnettes qui racontent des histoires pour les enfants. Puis il y a tivougharine qui constituent à leur tour des sous-ensembles qui tournent autour du mariage, la pose du henné pour la fille, pour le garçon, la sortie de la fille, le lendemain (taçavhith)…

Les fêtes de mariage sont des terrains d’expression privilégiés. Même les belles filles et les belles mères s’adonnent à des joutes verbales où elles s’étripent littéralement, sans conséquences sur la suite de leur vie, ça s’appelle am’iyar. Puis il y a les chants d’amour : amsiyah et des chants religieux :  Lamdah, ou encore Adhkar qui rappelle la mort et l’au-delà.

Mais achouiq n’est pas qu’événementiel, présent tous les jours, apporter de l’eau de la fontaine, moudre le blé, préparer sa laine, ou encore dans les champs où on trouve plus de femmes que d’hommes qui chantent Azouagh.

Les femmes qui chantent Achouiq peuvent être suivies ou précédées de Idabbalen, mais jamais en même temps.

Idabbalen : c’est une troupe strictement musicale d’hommes qui jouent des instruments élémentaires : flûte, tbel et bendir.

Pour les sauver de l’oubli, plusieurs achouiq ont été traduits en chansons par Taous Amrouche, Nouara, Na Cherifa, Hnifa, Idir… en rajoutant cependant quelques instruments simples.

https://www.youtube.com/watch?v=nWNYJkQU3uo

Page 12 of 19

Banque nationale du PCI

 

Chaine Youtube - Documentaires

Site préhistorique de Ain Boucherit